Une pompe qui fait circuler la chaleur
Une installation de chauffage possède une ou plusieurs pompe(s) de circulation. Il s'agit d'un équipement électrique qui fait circuler l’eau chaude dans les radiateurs ou le chauffage au sol. La grande majorité des pompes de circulation installées sont trop puissantes et réglées sur une position de marche trop élevée. De plus, beaucoup tournent inutilement une grande partie du temps. Il s'ensuit un important gaspillage d'électricité, qui passe souvent inaperçu. L'expérience montre qu'on peut diminuer la consommation d'électricité de la pompe de circulation par dix, tout augmentant le confort des logements. Lorsque la pompe est trop puissante ou fonctionne trop vite, elle fait tourner l'eau de chauffage si rapidement dans le circuit que la chaleur n'a pas le temps de se diffuser correctement dans le logement.
10 fois moins d'électricité
On trouve désormais des pompes de circulation qui consomment peu en fonctionnement et qui disposent d’une régulation électronique permettant d’adapter la force aux besoins de l'installation de chauffage. Plus chers à l'achat, ces modèles efficaces se remboursent toutefois en quelques années, grâce à leur faible consommation d'électricité. Avant l’installation d’une telle pompe, il est primordial de demander à un spécialiste de calculer la puissance nécessaire des pompes.
Un potentiel d’économies d’énergie énorme
Bien que l’investissement soit rentable dans le temps, des aides sont accordées dans le but d’accélérer les économies d’énergie. Ainsi, le canton du Jura octroie une subvention de CHF 200.- par pompe. Si toutes les pompes de circulation inefficientes en Suisse étaient remplacées par des modèles modernes et réglées de manière optimale, 1151 gigawattheures de courant par an pourraient être économisés. Cela correspond à environ 38% de la production annuelle de la centrale nucléaire de Mühleberg. La centrale nucléaire a été déconnectée du réseau en décembre dernier… alors économisons l’énergie plutôt que de devoir importer de l’électricité « sale » de l’étranger !